Les réponses
Retrouvez ci-dessous les réponses des six énigmes du Meeple Map « Les Mystères de Parthenay ».
1/ Objet perdu, où te caches-tu ?
Etape 1
Pour trouver le nombre, il fallait d’abord découvrir le nombre 14.
Il correspond à la somme de 1 + 10 (Guillaume X étant le duc d’aquitaine à genoux sur la grande peinture murale reproduite dans le livret) + 3 (le numéro sur la croix au dessus de la fresque de la Cène).
Etape 2
La forme à trouver était une croix. Puisque les croyants font le signe de croix en entrant dans une église ; puisque une croix est une signature anonyme ; et que l’anonyme porte aussi sa croix, car comme le dit le proverbe : « chacun porte sa croix ».
Etape 3
Enfin, le matériau à découvrir était le bois, dont on fait des meubles et des cabanes.
Etape 4
Sur un des murs de l’église, il y a une croix en bois avec le numéro XIV (14 en chiffres romains). En se postant devant et en lui tournant le dos, on tombe directement sur le regard de la statue de Saint Laurent.
Etape 5
Saint Laurent porte plusieurs objets, la formulation « vous chauffez » permettait de comprendre qu’il fallait choisir le gril. Il est dans la main droite de cette statue de Saint Laurent.
Saint Laurent qui est célébré comme saint et martyr par l’église catholique, fut tué sur un gril par les romains en l’an 258 à Rome. Il fut étendu et fixé sur un gril, de manière à ce que les
charbons, placés sous lui et seulement à demi allumés, ne consument sa chair que peu à peu.
Il est aujourd’hui le Saint Patron, et donc le protecteur, des cuisiniers et des rôtisseurs.
Pour en savoir plus sur l'église Saint Laurent
Trônant au cœur de la ville haute, l’église Saint Laurent présente la plus haute flèche du département des Deux-Sèvres. Construit au XIe siècle, l’édifice a subi de nombreux agrandissements dont le plus marquant demeure celui opéré à la fin du XIXe siècle. Afin d’accueillir davantage de fidèles, le clocher originel est alors détruit pour qu’un nouveau soit édifié en avancé. Seuls quelques chapiteaux sont conservés et encore visibles, de part et d’autre de l’entrée principale, et en hauteur : sculpture de Saint Laurent et blason d’Arthur de Richemont seigneur de Parthenay.
Visible à plusieurs kilomètres aux alentours, l’église Saint Laurent a subi une vaste campagne de restauration depuis 2018. La flèche a retrouvé sa blancheur initiale une fois débarrassée de la mousse. De même, les peintures, boiseries et murs intérieurs sont encore en cours de restauration de façon à effacer les traces de l’incendie qui a frappé l’église en décembre 2014.
Extraits de l’abécédaire de la cité médiévale
2/ Une bonne petite tisane
Etape 1
Les noms de plantes à découvrir sont :
- Aigremoine
- Thym-serpolet
- Marjolaine
- Consoude
- Absinthe
- Lis-blanc
- Lavande
- Menthe verte
Etape 2
Le texte à décoder est donc :
Etape 3
La plante à retrouver est la mélisse.
Elle est utilisée dans la région méditerranéenne et en Europe depuis le Moyen-Âge à plusieurs fins telles que la régulation du sommeil, de l’appétit et de la digestion.
Pour la petite histoire, au Royaume-Uni, la mélisse était symboliquement utilisée pour transmettre des messages entre amoureux.
Pour en savoir plus sur le jardin Férolle
Le jardin Férolle s’inspire des jardins médiévaux. Dans la continuité des savoir-faire antiques, ceux-ci sont voués à nourrir ceux qui les cultivent. On les retrouve à l’extérieur des forteresses, dans les monastères, auprès des habitations ou dans les cours princières. A la fin du VIIIe siècle, Charlemagne édicte une série de recommandations, dont la liste d’une centaine de plantes, d’arbustes et d’arbres à cultiver par les moines. Le nombre de plantes et d’arbustes sera progressivement enrichi par de nouvelles essences venues d’Asie comme les fraises ou l’artichaut. Les fruits et légumes enrichissaient ainsi l’alimentation et complétaient les repas en cas de pénurie de grains. Les différents espaces que l’on retrouve dans le jardin Férolle sont clairement désignés : l’hortus (potager), l’herbularius (jardin des simples) et le viridarium (verger).
Lieu de promenade et d’agrément, le jardin médiéval est considéré comme une allégorie du Paradis céleste. Il donne à voir les bienfaits de Dieu. Les jardins évoluent sur une double symbolique religieuse et utilitaire. Cette symbolique s’exprime dans les formes comme le carré, associé aux Evangiles ou au fleuve du Paradis et qui sert de base à la réalisation des jardins. La symbolique des fleurs et des plantes est très forte également. Le lys blanc est le symbole de la pureté quand le fraisier caché parmi les herbes symbolise l’humilité.
3/ Autrefois, sur cette même place
Etape 1
En comparant les symboles et les lettres de l’exemple, vous devez trouver cette phrase :
Il faut aller dans le kiosque à musique.
Etape 2
Parmi les six empreintes du carnet, les B, D et F ne sont pas des copies des empreintes sur le sol du kiosque à musique.
Pour l’étape 3, il fallait donc ajouter les noms trompette, dromadaire et chevalier à la liste de mots à rayer.
Etape 3
L’événement à découvrir est la foire aux cochons :
Pour en savoir plus sur la place du Drapeau
4/ Une date très importante
Le parcours proposé devait vous emmener de l’église Sainte-Croix à la place des Bancs. Dans le détails, vous deviez passer par :
- l’église Sainte-Croix
- l’ancien tribunal
- la Porte de la Citadelle
- l’ancienne mairie et sa façade aux quatre colonnes
- le Jardin des roses anciennes
- la statue du Pèlerin
- le croisement des rues des Vaux et de la Saunerie
- le croisement des rues de la Saunerie et Jean Jaurès
- le croisement des rues Jean Jaurès et des 3 Rois
- l’église Saint-Laurent
- la place des Bancs
Dans la fontaine de cette place, quatre lions portent une femme qui verse de l’eau. Le signe astrologique à trouver est donc le verseau.
L’énigme vous donne le jour de l’événement le 26. Le seul 26 du signe du verseau est celui de janvier. La date importante est donc le 26 janvier.
Si vous regardez un calendrier, vous découvrirez que le 26 janvier est la Sainte Mélusine ! Une date qui tient à coeur à notre petit fantôme : c’est le jour où elle reçoit des oranges !
En savoir plus...
sur l'église Sainte-Croix...
L’orgue de style romantique, qui surplombe l’entrée principale de l’église Sainte-Croix, est confectionnée en 1891 par Louis Debierre, maître facteur d’orgue nantais. Conservé dans son état originel, il est classé Monument Historique en 1997 comme témoin de l’évolution de la facture d’orgues au XIXe siècle.
Il se composé d’un buffet en chêne de 1200 tuyaux et 2 claviers et est électrifiés en 1942. Entre 2010 et 2011, il est restauré par la Manufacture Bretonne des Grands Orgues.
On trouve d’autres orgues de Louis Debierre, par exemple à Notre-Dame de Fontenay-le-Comte (1890) et dans l’église Notre-Dame de Bon-Port à Nantes (1891).
et sur la place des Bancs
Désormais tranquille au cœur du quartier Saint-Laurent, la place des Bancs est au Moyen-Âge le quartier des bouchers de Parthenay. Abattant vaches, veaux, moutons et chèvres dans la rue, sur des planches appelées bancs, ils déversent les abats qui empoisonnent parfois les sources d’eau potable.
Néanmoins les quelques familles d’« escorcheurs » comptent parmi les plus riches artisans parthenaisiens. Bons manieurs de couteaux, ils constituent en outre une force d’appoint pour le baron en cas d’attaques sur la ville, sa seule troupe ne suffisant pas à défendre la cité.
L’activité des « escorcheurs » se poursuit jusqu’au XVIIIe siècle. Des raisons de santé publique poussent ensuite à l’installation d’abattoirs derrière les halles de Parthenay puis hors de la ville.
5/ Le petit secret de Mélusine
Etape 1
La charade proposée par Mélusine doit vous mettre sur la voie de la Bastille de Richemont (dent – la -Bastille).
Etape 2
La bonne silhouette est la deuxième. Elle correspond à la meurtrière qui permet de voir le clocher de l’église Sainte-Croix. [9263]
Etape 3
Pour cette épreuve, il fallait réussir à trouver la sortie du labyrinthe, puis se servir de l’indice donné par l’étape précédente : le 2. Pour trouver la phrase, il faut lire une lettre sur deux.
Le secret de Mélusine est donc :
« Je suis une fée. »
Pour en savoir plus sur le château de Parthenay
Si le château témoigne de la puissance d’un seigneur, son mode de vie luxueux sert à affirmer symboliquement son prestige : il se doit de conserver table ouverte et l’art de recevoir revêt un rôle politique. Les banquets se tiennent dans la salle d’apparat sur des tables posées sur des tréteaux recouvertes d’une nappe et leur réussite dépend de l’abondance de l’excentricité et de la qualité des entremets : divertissement grâce au troubadour, jongleurs et ménestrels.
on mange avec les mains sur des tranchoirs (tranche de pain) de la nourriture rôtie ou bouillie, accompagné de sauce épicée pour camoufler le goût de la viande souvent avariée. On boit du vin de la pommade (du cidre), de la cervoise ou de l’eau additionnée de vin réglisse ou miel pour cacher le mauvais goût. Les restes du repas sont donnés aux pauvres et aux chiens.
6/ L'écrivain et les blasons
Etape 1
L’animal que l’on ne voit jamais est le paresseux ; le symbole est le moulin ; et la couleur est le rose.
Etape 2
En héraldique, l’azur est bleu ; l’or jaune ; l’argent blanc ; le sable noir ; et le gueules, rouge.
Etape 3
Pour trouver le nom de l’écrivain, il faut inscrire les trois noms trouvés dans l’étape 1 sur la ligne du haut. Pour les mettre dans le bon ordre, il faut suivre l’indice : « les ailes avant les pétales , et au-devant le très lent » : donc moulin avant rose, et en premier paresseux.
Il faut ensuite utiliser l’étape 2 pour connaître les bonnes couleurs de ligne à suivre : « le prénom est de gueules », donc en rouge ; « le nom est d’azur », en bleu.
L’écrivain qui a su apprécier la porte Saint-Jacques est donc Prosper Mérimée, l’auteur notamment de Carmen.
Pour en savoir plus sur la porte Saint-Jacques
Prosper Mérimée, inspecteur des monuments historiques au XIXe siècle cite dans une de ces lettres « une jolie porte de Parthenay d’une conservation parfaite et d’une élégance rare. Elle est percée de deux tours, surmontées de mâchicoulis. Cela me paraît de la fin du XIVe siècle ».
La porte Saint-Jacques est une des seules à subsister parmi les cinq qui protégeaient la cité. Construite au VIIIe siècle dans un but purement défensif, remaniée au XVIème siècle à des fins plus ostentatoires et restaurée au XIXe siècle, elle est devenue l’emblème de Parthenay.
On la retrouve sur les affiches publicitaires pour inciter au tourisme naissant et sur bon nombre d’emballages de produits locaux. Aujourd’hui encore, elle accueille le pèlerin allant vers Saint-Jacques-de-Compostelle.